jeudi 7 octobre 2010

LA COORDINATION NATIONALE ET LE MIDI LIBRE DANS LA REGION DU LANGUEDOC ROUSSILLON AVEC LA DELEGUEE AUX HARKIS Mme. FARIDA KHALKHAL




LE COMBAT A PARIS DE Farida KHALKHAL POUR LA RECONNAISSANCE DES HARKIS;
(Article de presse dans le Midi Libre du 7 octobre 2010 par les associations de Saint-Pons de Thomières):

Déléguée pour le Languedoc-Roussillon de la Coordination nationale du mouvement de la résistance harkie, la Saint-Ponaise Farida Khalkhal a participé dernièrement à Paris à une manifestation, près de l'Assemblée nationale, où Zohra Benguerrah et son mari Hamid Gouraï campent depuis le 5 mai. « Ils comptent ainsi revendiquer la cause des harkis et de leurs familles contre les discriminations raciales et les injustices émanant des administrations françaises, et pour le respect des engagements (sur la reconnaissance officielle de la responsabilité de la France quant au traitement infligé aux anciens harkis, NDLR) pris en mars 2007 par le candidat Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles. Nous demandons simplement au président de la République qu'il respecte ses engagements », explique-t-elle.

Abandonnés sans armes et livrés aux représailles du FLN après les accords d'Evian, ceux qui s'en sont sortis ont été placés dans des camps de fortune, comme celui du Plô de Mailhac. Les harkis et leurs enfants n'ont alors pas eu droit à l'égalité des chances : « On a fait de nous une communauté indésirable », lâche Farida doublement en colère puisque le jour de la manifestation, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a refusé de recevoir les représentants de la coordination.
Une longue lettre a été adressée à l'Elysée pour dire combien cette fin de non-recevoir avait été mal ressentie. « Les harkis et leurs familles ne veulent pas être traités de la sorte. (...) Vous avez fait pleurer nos anciens qui étaient présents avec leurs médailles. Ils avaient un espoir de voir votre reconnaissance, un geste symbolique de votre part qui aurait dû être accompli en toute sincérité. » Toujours sans réponse à ce courrier, la coordination est bien décidée à continuer sa pression en organisant une nouvelle manifestation parisienne en novembre et à peser lourd lors des prochains rendez-vous électoraux.

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